"Tonton" pourquoi tu tousses ?

Publié le par matthias

Il est mort depuis dix ans et les célébrations de sa personne vont de bon train en ce début janvier 2006…en naviguant sur google news, j’ai trouvé ce lien où les gens racontent ce que représente Mitterrand pour eux.... Etant né en 1986, Mitterrand n’a jamais été un personnage marquant dans ma vie (quoi que je me rappelle un peu du bébête show  J ). Mais à posteriori Mitterrand c’est pour moi en vrac : l’abolition de la peine de mort, Badinter, Rocard, une double vie, un cancer qui l’a empêché de gouverner parfois (le tout caché aux français malgré ses promesses), des magouilles, des suicides bizarres, Helmut Kohl, Vichy, Epinay, les écoutes etc.… Bref c’est un personnage très contrasté et ce qui me surprend dans les réactions sur le site de tf1 c’est que beaucoup de gens se souviennent de 1981 avant tout… Quand on fait de l’Histoire , il faut toujours essayer de se mettre dans le contexte de l’époque que l’on étudie et alors je veux bien croire que cet événement paru exceptionnel, mais tout de même quid des 14 ans suivants ? C’est comme si les gens s’arrêtaient à la révolution de 17 en occultant les 70 autres années de l’URSS.

En regardant pragmatiquement, Mitterrand, c’est tout de même le président de 2 cohabitations ce qui traduit sans doute un échec assez profond de sa politique : hausse du chômage, dérapage massif du projet des banlieues etc…Contrebalancer par de grands réformes comme l’abolition de la peine de mort, la réforme des retraites, les radios libres… on arrive à un bilan honnête mais sans plus surtout pour un président du PS, une sorte de conservatisme de gauche s’en dégage pour moi. Personnellement à ce titre, le mandat de Giscard me parait plus moderne tant sur la personne que sur certaines réformes (abaissement de la majorité, loi Weill…).

Un sondage est paru le plaçant en tête des plus grands présidents de la Vième république, entre nous le contraire aurait été humiliant, le seul président de gauche face à 4 présidents de droite sans être un grand statisticien, si l’on considère qu’aujourd’hui il y a une proportion 50/50 entre les sympathisants de gauche et ceux de droite, les chances pour que Mitterrand remporte la plus forte part des suffrages sont assez nombreuses…

 En cette période trouble pour la gauche française, les cérémonies pour la mort du seul élu du PS sont assez pathétiques je trouve ; Quand les leaders de la rose voient un homme politique de talent, droit, réformateur… en un mot un grand homme d’Etat, moi en regardant dans le rétroviseur, je vois un homme à l’air hautain, au ton mielleux et qui symbolise l’espoir déçu dans une France de gauche qui avance…

Publié dans pourquoijaihonte

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G
<br /> J’AI HONTE.<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Un peuple espère, ne le trahisons plus :<br />  <br /> Ancienne colonie allemande, le Togo fût partagé entre la France et la Grande-Bretagne à la sortie de la Première Guerre. Le français devint nouvelle langue officielle et devança l’administration du pays à la française. Sous l’impulsion engagée par la Charte des Nations unies de 1945, qui visée à « favoriser l’évolution des populations vers la capacité de s’administrer eux-mêmes », le Togo se dota rapidement d’institutions politiques. L’indépendance fut proclamée le 27 avril 1960, et induit son premier président : Sylvanus Olympio, créateur d’un régime démocratique présidentiel. <br /> Mais la politique autoritaire divisa déjà les différentes ethnies du pays, jusqu’à l’assassinat du président par des militaires, qui s’empressèrent de prendre le pouvoir par l’intermédiaire du lieutenant-colonel Etienne Gnassingbé Eyadema. La constitution fut suspendue. S’accompagna la fin de toute tentative démocratique avec l’instauration d’un parti unique : le Rassemblement du Peuple Togolais (RPT). <br /> La situation se dégrada considérablement en octobre 1990, où les manifestations sombrèrent dans la violence. Le général Eyadéma fut réélu le 21 juin 1998 lors d’élection contestée tant par l’opposition (dont Gilchrist Olympio, fils de l’ancien président) que par les observateurs internationaux. Amnesty International publie alors le rapport « Etat de terreur » dont le nom laisse supposer le contenu, à savoir un triste constat des exécutions sommaires post-élection. <br /> Le 5 février 2005, le Président Etienne Eyadéma Gnassingbé décéda soudainement. A la surprise (et à la jubilation) que suscita cet événement, suivit la colère de voir Faure Gnassingbé succéder à son père par une subterfuge juridique. La capitale s’embrasa à nouveau jusqu’à ce que la pression internationale obligea le nouveau président à démissionner et à organiser de nouvelles élections, qu’il remporta évidemment : malgré les exclamations de l’opposition et les images de militaires fuyant urnes sous le bras, le conseil constitutionnel retint les résultats officiels jusqu’à la reconnaissance de la victoire de Faure Gnassingbé par son ami Jacques Chirac, alors chef de l’Etat français. Lomé rempila ses manifestations plus farouchement et plusieurs milliers de personnes quittèrent le pays. La crise politique contraint alors Faure Gnassingbé à former un gouvernement d’union nationale par l’élection du 9 juin 2005 d’Edem Kodjo, premier ministre. Amnesty international dénonça une fois de plus « un scrutin entaché d’irrégularités et de graves violences » subies par les opposants présumés. Ce rapport poursuit par la scandaleuse ambiguïté de la France, qui persévère à armer les militaires togolais et à soutenir le régime en place au détriment du respect des droits de l’Homme.<br /> Prochaine élection législative prévue en décembre 2007…<br />  <br /> Mais il est difficile d’espérer des élections claires et transparentes  malgré la fervente volonté de nombreux citoyens, qui demeurent ballonnaient par les représailles militaires et par le rôle incompréhensible et malsain de la communauté internationale, notamment de la France.<br /> L'Union européenne exige des élections « libres » et « transparentes » avant de normaliser ses relations avec le Togo, rompues depuis 1993 pour « déficit démocratique » ; mais pour ce faire, il conviendrait de s’abstenir d’encourager le totalitarisme actuel.<br /> Dans ce contexte, je ne conçois pas l’absence de rancœur du peuple togolais vis-à-vis des ressortissants français : la France a contribué au maintien d’un régime autoritaire alors que le peuple togolais aspirait à la quiétude d’une véritable démocratie, et ce peuple ne nous méprise même pas… pourtant moi, j’ai honte !<br /> Ce pays, qui aurait pu se délivrer du militarisme lors des élections, s’embourbe désormais sous les treillis, parce qu’un inconscient Chef d’Etat a préféré reconnaître la légitimité de son ami plutôt que du véritable vainqueur des urnes. <br /> Dès lors, les barrages se dressent sur les routes togolaises, et les militaires, gendarmes et policiers accentuent la terreur par des contrôles qui aboutissent systématiquement au racket de la population. Les chauffeurs de taxis s’arrêtent et présentent leurs papiers dans lesquels ils doivent glisser 300 francs CFA. Les coups de bâtons tombent sur les naïfs cultivateurs effrayés, alors que les balles fusent vers les étudiants qui tentent en vain de faire évoluer leur patrie. Et le tout avec le soutien du plus éminent citoyen français. Quelle honte !<br />  <br /> Outre la terreur militaire, la corruption gangrène le pays, et s’amplifie à tous niveaux. Propagation que l’on ne peut enrayer que par la résistance à l’oppression via l’insurrection pacifique. Or, celle-ci finit inexorablement pas être maté brutalement.<br />  <br /> Et nous, qui bannissons la corruption de notre nation, nous l’encourageons indirectement chez autrui. Quelle honte ! <br /> Pire, nous oublions que nos ambassades et consulats sont les représentations de notre Etat, et qu’elles se doivent d’être dignes et donc vierges de toutes violations de nos valeurs fondamentales. A ce titre, il serait peut être utile de leur rappeler que, d’une part, les fonctionnaires français sont soumis à un devoir d’intégrité, dont le manquement expose à une sanction disciplinaire, et d’autre part, que la corruption constitue un délit sanctionné par une peine de dix ans d'emprisonnement et de 150.000 euros d'amende (article 435-3 du code pénal). A quoi, il faudrait rajouter que la loi pénale française s’applique, certes sur le territoire français, mais également à tout citoyen français commettant une infraction à l’étranger (article 113-6 du code pénal), et ce, même dans les ambassades… Enfin, il conviendrait de ne pas oublier que l’immunité diplomatique n’est opposable qu’au pays hôte, mais le système judiciaire du pays d’origine demeure compétent pour d’éventuelles infractions d’un diplomate.<br />  <br /> Alors mes mains tremblent rien que de penser que mon Etat se prostitue subrepticement en sol étranger, lui qui paraît si fiable devant la communauté internationale. Mes yeux brillent rien que de penser que mon Etat cautionne délibérément des dictatures en sol étranger, lui qui proclama si tôt les droits de l’Homme et du Citoyen. Mes poils s’hérissent rien que de penser que mon Etat souffre donc d’un sombre dédoublement de personnalité. Un Etat malade étant un Etat en voie d’extinction, Citoyens, agissons et guérissons notre nation !<br />  <br /> Ne tolérons plus jamais la violation des droits fondamentaux des Hommes et des Citoyens ! <br /> Ne cautionnons plus jamais de faits que nous n’admettrions pas sur notre territoire !<br /> Et résistons inéluctablement à toute oppression qui tenterait d’évincer l’un de ses principes.<br />  <br /> Elus et gouvernants, prenez conscience que les citoyens surveillent discrètement mais attentivement…<br /> Que vos actes ne nous déshonorent plus jamais !<br />  <br /> GM<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br />
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M
Si tu as honte d'être français, il faut quitter la France. Les gens comme toi ternissent le pays. Maintenant, c'est bien de critiquer François Mitterand, mais si tu regardes bien les autres hommes politiques, ils ne sont pas mieux...
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P
Mouais, ben tu vois, Mitteux, même s'il aurait pu être un pote à moi (grande gueule, tourne-veste, grosses arnaques), eh ben je l'aime pas trop. Notamment, il a essayé de me pomper plein d'impôts et ça, c'est bien connu: pas touche à l'argent du Pico. Et puis, une rose comme symbole de parti, ça fait pas sérieux. Je préfère un croc.VOTEZ POUR PICO !Amen,Pico.
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B
Alors toi aussi tu t'en vas comme grégory C'est dommage ...
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S
Ton pb (je te tutois, je ne pense pas que cela te gène), c'est que tu regardes trop la télévision, et que tu crois ce qui y est dit... Mitterrand a trempé dans des tas de saloperies que tu n'imagines même pas... enfin si tu le savais tu en parlerais (ne serait-ce qu'en Afrique... mais je te laisse chercher l'information, et pas sur TF1 ou dans le Monde, même Diplomatique)... Si les médias, qui te servent de référence, en parlaient, la bonne conscience n'existerait plus nulle part en France.... Le politique et l'économique ne peuvent exister qu'en les baillonnant...Le discours sur Mitterrand n'est rien de plus qu'un chiffon rouge, pour distraire... et cela fonctioonne manifestement...
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